La psychothérapie par l’EMDR m’a aidé à vaincre mes traumatismes d’enfance

Durant toute notre vie, des événements douloureux, traumatiques et stressants peuvent entraîner des séquelles. Pour moi, cela a commencé dès le début de ma vie. Je vais vous raconter mon histoire à travers ce texte. Ce qui m’est arrivé et comment j’ai réussi à vaincre mon traumatisme.

Petite je me faisais battre par mon père

D’aussi loin que je me rappelle, je me souviens des violences que j’ai subies par mon propre paternel. Cela passait par des insultes et des coups, sous prétexte de très bonnes excuses. Mon père, souffrant lui aussi de traumatismes dus à son père, s’est toujours vengé de lui, sur moi.

Ayant grandi avec cette horrible habitude, je me suis toujours dit que c’était normal et que je devais être méchante pour qu’il me punisse comme cela. Ce n’est qu’au début de mon adolescence que ma mère a fini par me récupérer, c’est là que je compris que, non, ce n’était pas normal.

Cela a eu des répercussions sur ma santé mentale par la suite

Par la suite, j’ai vite saisi que quelque chose n’allait pas. J’avais du mal à apprécier les petites choses de la vie, j’étais en quelque sorte anesthésiée, comme une désensibilisation émotionnelle. Déjà à cette période ma mère m’a influencé pour que j’aille voir un thérapeute, mais rien que l’idée de me confier m’horripiler.

J’avais honte et je ne voulais pas avoir de traitement thérapeutique. La voie de la guérison était encore loin pour moi. Tous les jours à l’école, j’évitais le contact avec les autres. Je ne voulais pas avoir de lien avec qui que ce soit. J’aurais dû faire confiance et ça, c’était trop dur. Pourtant, tout mon entourage me rappelait à quel point il était important de garder une bonne santé mentale ! Mais cela n’avait pas de répercussions sur mon état d’esprit.

Aujourd’hui, je n’arrive plus à aller vers les hommes

Avec le temps, je me suis améliorée. Arrivée en fin de lycée, je me suis même fait quelques amis. J’ai appris qu’une personne ayant vécu un traumatisme peut parfois développer de sévères maladies psychologiques liées au stress post-traumatique. Je me suis dit que malgré mon manque de confiance envers les autres, je m’en sortais plutôt bien.

Néanmoins, je compris rapidement que mon douloureux traumatisme m’empêchait de me rapprocher des hommes. En effet, j’avais peur d’eux, peur de ce qu’ils pourraient me faire une fois seule. Ce comportement anxieux m’a valu de rester seul pendant de nombreuses années.

Ma mère m’a un jour conseillé l’EMDR et la psychothérapie

Me voyant désespérée et triste, ma mère a encore une fois émis l’option d’un psychologue. Cette fois-ci, elle me parla de la thérapie appelée EMDR. J’ai tout de suite pensé à de l’hypnose et j’ai refusé. Elle m’a expliqué que ce n’était pas exactement ça et que c’était plus complexe.

Elle m’a dit que si je voulais vraiment soigner mon stress post-traumatique, la psychothérapie EMDR était la solution. Ma mère avait entendu parler de la thérapie EMDR grâce à un ami souffrant de difficultés à expression comportementale. Cet ami dépressif et anxieux avait finalement retrouvé goût à la vie grâce à l’hypnothérapeute Alexandra Dufaux qui est située sur Nice.

J’ai fait des recherches personnelles sur l’EMDR et la psychothérapie

J’ai finalement décidé de choisir la voie de la guérison avec cette aide thérapeutique. Je me suis alors renseignée sur la fameuse psychothérapie EMDR. L’objectif de l’EMDR est de diminuer la charge émotionnelle associée à un souvenir traumatique, autrement dit une sorte de désensibilisation émotionnelle.

Un travail de réflexion avec nos souvenirs douloureux est réalisé auprès du thérapeute. C’est lui qui va mener la danse et à notre rythme. On pourrait presque associer un rendez-vous comme une séance d’hypnose, mais en un peu plus poussé. Le psychothérapeute essaye de recoder nos souvenirs en nous libérant de leurs émotions négatives.

Aujourd’hui, après avoir fait l’expérience, j’ai l’impression de revivre

Dès la première séance, je me suis sentie beaucoup mieux ! C’était incroyable pour moi. J’ai simplement dû suivre le mouvement des doigts de mon thérapeute en répondant à ses questions et en laissant spontanément venir mes réponses.

En seulement 90 minutes, j’ai appris beaucoup de choses, notamment, que même avec un traumatisme encré profondément, on peut tout de même avoir des pensées positives. Ces pensées, elles sont restées. Cette observation comportementale m’a permis d’avoir un avenir, accompagné d’un homme. J’ai même eu des enfants.

Si vous êtes à la recherche d’une solution pour apprendre à vivre avec un traumatisme sans que celui-ci ne vous gâche la vie, alors n’hésitez plus. Un psychologue d’EMDR peut vous sauver la vie. Je ne regrette qu’une seule chose, c’est ne pas avoir fait cette thérapie plus tôt.